Outre les taux de recours « instantanés » que l’on peut relever pour une année ou une période donnée, il est aussi intéressant de comparer les évolutions de ces taux à travers le pays ou par zones. Des divergences importantes peuvent être observées, elles peuvent s'expliquer par l'épidémiologie de la pathologie sous-jacente, par des différences d'accès aux soins ou des choix thérapeutiques hétérogènes.
Par ailleurs, des taux déjà élevés qui tendent vers davantage de progression ne seront par exemple pas interprétés de la même manière que ces mêmes taux élevés qui tendent vers une régularisation.
C’est d’ailleurs ce dernier cas de figure que l’on peut observer à l’analyse des tendances d’évolution des taux de recours à l’amygdalectomie et adénoïdectomie. On constate en effet (voir figure ci-dessous) que l’arrondissement qui montre les plus hauts taux de recours en 2017 est en fait aussi celui qui montre la plus nette dynamique de régularisation des taux depuis 2012.