Les coûts élevés du diabète sont dus au fait que la maladie est très répandue.
Les coûts du diabète ont augmenté depuis 2014.
2.Coûts des maladies définies sur base de la consommation de médicaments
Le coût du diabète est élevé
Parmi les maladies définies sur base de la consommation de médicaments inclus dans l'analyse pour 2021, le diabète présente de loin les coûts médicaux totaux les plus élevés, suivi de la maladie de Parkinson, et de la maladie d'Alzheimer et autres démences. Il convient de noter que les coûts des soins de longue durée (par exemple, les soins en maison de repos) ne font généralement pas partie de l'analyse, à moins que les dépenses ne soient remboursées par l'assurance maladie obligatoire.
Coûts médicaux totaux par groupe de maladies pour les maladies définies sur base de la consommation de médicaments, Belgique, 2021 Source: Calculs propres basés sur les données de l'Agence Intermutualiste [1]
Les coûts élevés du diabète sont dus au fait que la maladie est très répandue
Les coûts élevés du diabète, comparés à ceux de la maladie de Parkinson et de la démence, sont principalement dus à la forte prévalence de la maladie. La maladie de Parkinson et la démence sont plus coûteuses à traiter, mais elles sont également moins répandues que le diabète, de sorte que les coûts totaux sont relativement faibles par rapport au diabète.
Coûts médicaux totaux pour les maladies définies sur base de la consommation de médicaments, par groupe de maladies, coûts médicaux moyens par personne et nombre de cas, Belgique, 2021 Source: Calculs propres basés sur les données de l'Agence Intermutualiste [1]
Les coûts du diabète ont augmenté depuis 2014
Les coûts totaux des trois maladies ont augmenté ces dernières années, avec l'augmentation la plus forte pour les coûts du diabète.
Évolution des coûts médicaux totaux pour les maladies définies sur base de la consommation de médicaments, par groupe de maladies, Belgique, 2013-2021 Source: Calculs propres basés sur les données de l'Agence Intermutualiste [1]
Les coûts des différentes maladies sont estimés à partir de différentes sources de données. La meilleure source de données pour chacune des maladies est déterminée par une évaluation critique [2]).La source de données utilisée pour cette analyse est l'échantillon permanent de l'Agence intermutualiste. L'échantillon permanent est une base de données sur l'utilisation des soins de santé. Ces données ne couvrent pas la population totale, mais seulement une sélection représentative. L'échantillon comprend des données sur les consultations et les visites chez le médecin, les médicaments prescrits, les admissions à l'hôpital, les services de soins infirmiers, etc. [1, 3]
Comment calcule-t-on les coûts médicaux des problèmes de santé autodéclarés ?
Nous estimons les différences de coûts ou les coûts additionnels attribuables à chaque maladie autodéclaré. Nous ajustons les coûts en fonction de facteurs tels que l'âge, le sexe, le statut de remboursement (qui nous donne une idée du revenu ou de l'invalidité) et la région où vit une personne. Ces facteurs peuvent influencer les risques de tomber malade ou d'avoir des coûts de santé plus élevés. Par conséquent, lorsque nous procédons à ces ajustements, nous éliminons l'influence de facteurs tels que l'âge ou le sexe. Cela nous permet d'obtenir une image plus claire de l'impact d'une maladie particulière sur les coûts.
Définitions
Maladies définies sur base de l'utilisation de médicaments
L'échantillon permanent contient des informations sur les médicaments prescrits. Ces informations sont utilisées pour déterminer les personnes susceptibles de souffrir d'une certaine maladie. Pour la maladie de Parkinson, nous utilisons le groupe de coûts pharmaceutiques (FKG) tel qu'attribué par IMA [1]. Pour le diabète et la démence, nous utilisons notre propre algorithme basé sur les anciens "pseudo-diagnostics" d'IMA. Pour la démence, par exemple, nous examinons la prescription d'anticholinestérases, un groupe de médicaments contre la démence.
Coûts médicaux
Dans cette analyse, les coûts médicaux sont définis comme les coûts directs des soins de santé. Les coûts directs des soins de santé englobent toutes les dépenses associées aux hospitalisations, aux consultations ambulatoires et à la consommation de médicaments. Les soins de longue durée et les soins psychiatriques ne font généralement pas partie de l'analyse, sauf si les dépenses sont remboursées par l'assurance maladie obligatoire. Ces coûts peuvent être couverts directement par l'assurance maladie obligatoire, remboursés aux patients après qu'ils aient payé, ou payés de leur poche.
Veuillez citer cette page comme suit : Sciensano. Coût de la maladie : maladies définies sur base de la consommation de médicaments. Health Status Report, 22 avr 2024, Bruxelles, Belgique, https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/cout-de-la-maladie/maladies-definies-sur-base-de-la-consommation-de-medicaments
Les troubles musculo-squelettiques ont le plus grand impact économique en 2018 parmi toutes les maladies autodéclarées incluses dans l'analyse.
Les troubles musculo-squelettiques sont fréquents et associés à des dépenses médicales modérément élevées.
Les coûts médicaux totaux des maladies autodéclarées ont diminué en 2018 par rapport à 2013, à l'exception des maladies des yeux.
2.Coût des maladies non transmissibles autodéclarées
L’impact économique le plus élevé est attribué aux troubles musculo-squelettiques
De toutes les maladies autodéclarées incluses dans l'analyse de 2018, les problèmes au bas du dos représentaient de loin les coûts médicaux totaux les plus élevés, suivis par la bronchopneumopathie chronique obstructive et l'angine de poitrine (douleur ou gêne thoracique qui peut être un symptôme de maladie coronarienne).
Coûts médicaux totaux par groupe de maladies pour les maladies non transmissibles autodéclarées, Belgique, 2018 Source: Calculs propres basés sur les données de HISLink 2018 [1]
Les troubles musculo-squelettiques sont fréquents et associés à des dépenses médicales modérément élevées
Les problèmes au bas du dos et dans le cou sont assez fréquents (partie droite du graphique) et sont liés à des dépenses médicales modérément élevées par personne. Ces pathologies contribuent donc de manière substantielle aux coûts des soins de santé, comme l'indique la taille de leur bulle. Les maladies cardiovasculaires sont moins fréquentes (partie gauche du graphique), mais elles sont associées à des coûts médicaux élevés par personne (partie supérieure du graphique). Les coûts médicaux totaux élevés de la bronchopneumopathie chronique obstructive et de la dépression semblent être le résultat de coûts modérés à élevés et d'un nombre modéré de cas.
Coûts médicaux totaux pour les maladies non transmissibles autodéclarées, par groupe de maladies, coûts médicaux moyens par personne et nombre de cas, Belgique, 2018 Source: Calculs propres basés sur les données de HISLink 2018 [1]
Les coûts médicaux totaux ont diminué en 2018 par rapport à 2013, à l'exception des maladies des yeux
Les problèmes au bas du dos ont les coûts totaux les plus élevés tant en 2013 qu'en 2018. Il semble y avoir une tendance à la baisse des coûts médicaux totaux pour toutes les maladies, à l'exception des maladies des yeux, en particulier le glaucome (un groupe de maladies des yeux qui peuvent entraîner une perte de vision et la cécité). Il convient de noter que le nombre de personnes souffrant de maladies des yeux dans les échantillons HISlink est relativement faible. Cela signifie qu'il peut être difficile d'estimer les coûts et qu'il y a beaucoup d'incertitude autour de ces estimations.
Évolution des coûts médicaux totaux pour les maladies non transmissibles autodéclarées, par groupe de maladies, Belgique, 2013-2018 Source: Calculs propres basés sur les données de HISLink 2018 [1] et HISLink 2013 [2]
La source de données utilisée pour cette analyse est l'enquête de santé par interview couplée aux données de l'assurance maladie (HISLink [1, 2]). In the Health Interview Survey, people are asked about possible health conditions that they may have. Dans le cadre de l'enquête de santé par interview, les personnes sont interrogées sur les éventuels problèmes de santé dont elles pourraient souffrir. D’autre part, l'Agence Intermutualiste (IMA) recueille des informations sur les coûts directs des soins de santé, en compilant les dépenses de soins de santé de toutes les assurances maladie publiques en Belgique. La base de données couplée HISlink contient donc des informations à la fois sur les dépenses de santé des personnes et sur leur état de santé.
Comment calcule-t-on les coûts médicaux des problèmes de santé autodéclarés ?
Nous estimons les différences de coûts ou les coûts additionnels attribuables à chaque maladie autodéclaré. Nous ajustons les coûts en fonction de facteurs tels que l'âge, le sexe, le statut de remboursement (qui nous donne une idée du revenu ou de l'invalidité) et la région où vit une personne. Ces facteurs peuvent influencer les risques de tomber malade ou d'avoir des coûts de santé plus élevés. Par conséquent, lorsque nous procédons à ces ajustements, nous éliminons l'influence de facteurs tels que l'âge ou le sexe. Cela nous permet d'obtenir une image plus claire de l'impact d'une maladie particulière sur les coûts.
Définitions
Maladie auto-déclaré
Dans l'enquête de santé par interview [3] les personnes sont interrogées sur les éventuels problèmes de santé qu'elles pourraient avoir. La question suivante est posée : " Avez-vous souffert de l'une des maladies ou affections suivantes au cours des 12 derniers mois?", suivie d'une liste de maladies ou de problèmes de santé tels que l'asthme, la bronchite chronique, et la bronchopneumopathie chronique obstructive. Nous utilisons des informations sur 16 maladies autodéclarés provenant de l'enquête de santé par interview.
Coûts médicaux
Dans cette analyse, les coûts médicaux sont définis comme les coûts directs des soins de santé. Les coûts directs des soins de santé englobent toutes les dépenses associées aux hospitalisations, aux consultations ambulatoires et à la consommation de médicaments. Les soins de longue durée et les soins psychiatriques ne font généralement pas partie de l'analyse, sauf si les dépenses sont remboursées par l'assurance maladie obligatoire. Ces coûts peuvent être couverts directement par l'assurance maladie obligatoire, remboursés aux patients après qu'ils aient payé, ou payés de leur poche.
Veuillez citer cette page comme suit: Sciensano. Coût de la maladie : maladies non transmissibles autodéclarées. Health Status Report, 22 avr 2024, Bruxelles, Belgique, https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/cout-de-la-maladie/maladies-non-transmissibles-autodeclarees
Le cancer du poumon est le cancer le plus coûteux, suivi du cancer du côlon et du rectum et du cancer du sein.
Le cancer du poumon est fréquent et son traitement est coûteux.
Beaucoup des cancers les plus coûteux peuvent être évités en s'attaquant aux facteurs de risque tels que le tabagisme, l'obésité et les facteurs environnementaux.
2.Coût du cancer
Le cancer du poumon est le cancer le plus coûteux
Parmi les cancers pris en compte dans l'analyse pour 2018, le cancer de la trachée, des bronches et du poumon est de loin celui dont les coûts médicaux totaux sont les plus élevés, suivi par le cancer du côlon et du rectum et le cancer du sein.
Le cancer du poumon est fréquent et coûteux à traiter
Les coûts médicaux totaux élevés, représentés par la taille de la bulle, pour les cancers de la trachée, des bronches et du poumon semblent être dus à la combinaison de coûts médicaux moyens par personne élevés et d'un nombre de cas moyen à élevé. Pour le cancer du côlon et du rectum et le cancer du sein, les coûts médicaux totaux élevés semblent être liés au fait que ces cancers sont relativement fréquents.
Il convient de noter que les coûts varient en fonction de facteurs tels que la durée du cancer et la présence ou non d'un cancer dans plusieurs parties du corps. Les cancers tels que le cancer des bronches et du poumon, le cancer du foie, le cancer du pancréas et le mésothéliome ont tendance à avoir des coûts élevés. Cela pourrait s'expliquer par le fait que ces cancers ont souvent des taux de survie faibles et des durées plus courtes, ce qui entraîne des coûts de traitement initiaux et des coûts de fin de vie plus élevés. Dans l'analyse, les coûts ont tendance à diminuer avec la durée du cancer et à augmenter si le cancer touche plus d'une partie du corps [1].
Les résultats de l'étude sur le coût du cancer ont été publiés dans un article scientifique.
Contexte
Source des données
La source de données pour l'analyse du coût du cancer est le Registre belge du Cancer couplé aux données de l'assurance maladie de l'Agence Intermutualiste. Le Registre belge du Cancer recueille des informations sur les diagnostics de cancer en Belgique. L'Agence Intermutualiste (AIM) recueille des informations sur les coûts directs des soins de santé, en compilant les dépenses de soins de santé de toutes les assurances maladie publiques en Belgique.
Comment calcule-t-on les coûts médicaux du cancer ?
Les coûts médicaux du cancer sont calculés en comparant les dépenses médicales totales des personnes atteintes d'un cancer à celles des personnes qui n'en sont pas atteintes. Nous avons étudié les cas de cancer des dix dernières années et nous nous sommes concentrés sur les coûts de l'année 2018. Les personnes atteintes d'un cancer ont été appariées à des personnes qui n'en sont pas atteintes en fonction de l'âge, du sexe, de la région de résidence et du statut de remboursement préférentiel. En En utilisant un groupe contrôle, on annule les effets de ces facteurs sur les dépenses de santé et on peut se faire une idée plus précise de l'impact d'un cancer particulier sur les coûts.
Définitions
Coûts médicaux
Dans cette analyse, les coûts médicaux sont définis comme les coûts directs des soins de santé. Les coûts directs des soins de santé englobent toutes les dépenses associées aux hospitalisations, aux consultations ambulatoires et à la consommation de médicaments. Les soins de longue durée et les soins psychiatriques ne font généralement pas partie de l'analyse, sauf si les dépenses sont remboursées par l'assurance maladie obligatoire. Ces coûts peuvent être couverts directement par l'assurance maladie obligatoire, remboursés aux patients après qu'ils aient payé, ou payés de leur poche.
References
V. Gorasso et al., “The incremental healthcare cost associated with cancer in Belgium: A registry-based data analysis,” Cancer Med, Jan. 2024, https://doi.org/10.1002/cam4.6659
Veuillez citer cette page comme : Sciensano. Coût de la maladie : cancer. Health Status Report, 22 avr 2024, Bruxelles, Belgique, https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/cout-de-la-maladie/cancer
Les coûts des séjours hospitaliers les plus élevés sont dus aux accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Les coûts des séjours hospitaliers moyens par personne pour les maladies cardiovasculaires (AVC, crises cardiaques) sont élevés.
Les coûts des séjours hospitaliers liés aux AVC semblent avoir augmenté ces dernières années.
2.Coûts des séjours hospitaliers
Les coûts des séjours hospitaliers les plus élevés sont dus aux accidents vasculaires cérébraux (AVC)
Si l'on compare les cirrhoses du foie, les AVC et l'infarctus aigu du myocarde (crise cardiaque), les coûts des séjours hospitaliers totaux les plus élevés en 2020 sont dus aux AVC.
Les coûts des séjours hospitaliers moyens par personne pour les maladies cardiovasculaires sont élevés
Les séjours hospitaliers pour cirrhose du foie sont moins fréquents (partie gauche du graphique) et les coûts totaux sont relativement faibles par rapport aux maladies cardiovasculaires (petite bulle). Les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques sont plus fréquents que la cirrhose du foie et leur coût total est élevé.
Les coûts des séjours hospitaliers liés aux AVC semblent augmenter ces dernières années
Les coûts des séjours hospitaliers totaux des AVC semblent augmenter ces dernières années. Les coûts des séjours hospitaliers totaux pour les crises cardiaques et les cirrhoses semblent être stables au fil des ans.
La meilleure source de données pour chaque maladie est déterminée par une évaluation critique [3]. L'analyse des coûts des maladies cardio-vasculaires et de la cirrhose sur cette page est basée sur les données de sortie d'hôpital de la Cellule technique de traitement des données relatives aux hôpitaux [1, 2]. Cet ensemble de données est basé sur des données couplées et validées du Résumé hospitalier minimum du SPF Santé publique et sur les données de facturation de l'INAMI. Ces dernières proviennent des documents anonymes de séjour hospitalier (SHA-AZV) envoyés par les assureurs [1].
Comment sont calculés les coûts des séjours hospitaliers ?
Les coûts hospitaliers totaux et le nombre de séjours hospitaliers par année et par maladie ont été communiqués directement par la Cellule technique. Pour calculer les coûts moyens par séjour hospitalier pour le graphique à bulles, nous avons divisé les coûts hospitaliers totaux par le nombre de séjours hospitaliers.
Définitions
Coûts des séjours hospitaliers
Les coûts représentent les coûts des séjours hospitaliers basés sur les données de sortie d'hôpital de la Cellule technique de traitement des données relatives aux hôpitaux [1]. Ils comprennent le prix de l’activité infirmière journalière, les médicaments, les services, la biologie clinique et d'autres montants.
Gegevens uit de databank TCT, de dato 05 10 2023; Dienst Data en Beleidsinformatie, FOD Volksgezondheid, Veiligheid van de Voedselketen en Leefmilieu, België.
Veuillez citer cette page comme suit : Sciensano. Coût de la maladie : séjours hospitaliers. Health Status Report, 22 avr 2024, Bruxelles, Belgique, https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-sante/cout-de-la-maladie/sejours-hospitaliers