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Afin de pouvoir continuer à proposer une offre de soins complète et de qualité en Belgique, les pouvoirs publics ont pris des mesures visant à renforcer la collaboration entre les hôpitaux. C’est le cas de la création des réseaux hospitaliers locorégionaux qui, depuis 2019 encouragent les hôpitaux à optimiser le déploiement de leurs moyens, à partager les investissements et à promouvoir la répartition des tâches sur la base de l’expertise.

 

                     

3+1 réseaux

3 réseaux agréés par la COCOF et/ou la CGG et/ou la Communauté française et/ou la Région wallonne et 1 réseau agréé par la Communauté flamande.

13 réseaux

agréés par la Communauté flamande.

7 réseaux

         agréés par la Région Wallonne.

1 réseau

agréé par la Communauté germanophone et par la Région wallonne.

 

Que sont les réseaux locorégionaux ?

Un réseau hospitalier locorégional est le fruit d’une collaboration dans le domaine des soins (de base) entre au moins deux hôpitaux situés dans une zone géographique d’un seul tenant. Depuis le 1er janvier 2020, chaque hôpital doit faire partie d’un seul et unique réseau hospitalier locorégional. Treize réseaux au maximum peuvent être constitués en Flandre, huit en Wallonie et quatre à Bruxelles. La manière dont les hôpitaux organisent la politique de l’offre de soins locorégionale au sein de leur réseau est déterminée par le réseau hospitalier lui-même. 

En savoir plus ? https://etaamb.openjustice.be/fr/loi-du-28-fevrier-2019_n2019040712

Travailler ensemble à la réalisation de missions de soins

La base de la réforme vers des réseaux hospitaliers locorégionaux est double :  

« Soins de proximité là où c’est possible, soins spécialisés là où c’est nécessaire ».

Autrement dit, la volonté des pouvoirs publics est, d’une part, de s’assurer que les soins sont dans la mesure du possible dispensés le plus près du domicile du patient et, d’autre part, de plutôt concentrer les soins hyperspécialisés dans une perspective de qualité. Ceci afin de permettre un déploiement plus efficace des moyens.

Il a été procédé à une répartition des soins, subdivisés entre missions de soins locorégionales et missions de soins suprarégionales.

1. Missions de soins locorégionales

Ce sont les missions de soins qui peuvent être proposées dans chaque hôpital locorégional, comme un service d’urgence, un service de gériatrie ou de pédiatrie, etc. Ces services permettent de garantir les soins de base dans le cadre d’interventions chirurgicales et d’affections médicales classiques. Les soins locorégionaux comprennent aussi des traitements pour lesquels les patients doivent se rendre régulièrement à l’hôpital pendant une certaine période. Il s’agit notamment de la dialyse rénale, du programme de soins d’oncologie et des soins associés à un accident vasculaire cérébral. Ces soins sont censés être dispensés dans chaque réseau hospitalier mais pas dans chaque hôpital.

 2. Missions de soins suprarégionales

Il s’agit de missions de soins pour un petit groupe de patients qui requièrent une grande expertise et/ou un investissement important. Ces soins ne peuvent être proposés dans chaque réseau, mais doivent être concentrés dans des centres de référence suprarégionaux. Il s’agit entre autres des soins spécialisés de l’accident vasculaire cérébral, des centres de grands brûlés, etc.

 

L’objectif est de créer un cadre adapté qui favorise la collaboration au sein du secteur. Dans une phase ultérieure, les hôpitaux du réseau pourront choisir de rassembler plusieurs services ou ensembles de soins sous la forme de services partagés (shared services). Il sera ainsi possible d’optimiser le déploiement des moyens en procédant, par exemple, à des achats groupés ou en exploitant ensemble l’appareillage lourd.

Les réseaux hospitaliers locorégionaux deviendront plus attractifs pour les prestataires de soins et les patients grâce à une amélioration de la qualité et grâce à la spécialisation. La coopération entre centres de référence de soins suprarégionaux permettra aux patients, après avoir reçu un traitement, d’être suivis ensuite au sein d’un hôpital locorégional proche de leur domicile.