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C’est pourquoi, dans le prolongement des initiatives en cours en matière d’antibiotiques, un plan d’action national baptisé « One World, One Health » a été lancé pour lutter contre l’AMR. Une approche intersectorielle et multidisciplinaire reste en effet nécessaire pour garantir une utilisation rationnelle des antibiotiques. Le plan d’action national de lutte contre l’AMR se concentre sur la diminution et l'utilisation appropriée des antimicrobiens (et des antibiotiques en particulier) dans l’optique de prévenir le développement et la prolifération de microbes résistants à la fois chez les êtres humains, les animaux, les plantes et dans l’environnement. Les hôpitaux luttent contre la résistance aux antimicrobiens par le biais de programmes tels que la prévention et le contrôle des infections (Infection and Prevention Control - IPC) et l’utilisation prudente des antimicrobiens (Antimicrobial Stewardship - AMS), l’objectif étant de prévenir au maximum la transmission des infections et de soutenir et stimuler l’utilisation rationnelle des antibiotiques.
Pour en savoir plus sur le plan d’action national : https://www.health.belgium.be/fr/plan-daction-national-belge-one-health-de-lutte-contre-la-resistance-aux-antimicrobiens-2020-2024
Évolution de la consommation d’agents antibactériens à usage systémique exprimée en nombre de DDD par 1 000 jours
Évolution de la consommation d’agents antibactériens à usage systémique (ATC J01) exprimée en nombre de DDD par 1 000 séjours
La tendance à la baisse peut s’expliquer par un changement de la situation épidémiologique. Un plus grand nombre d’admissions (et donc un plus grand dénominateur) entraîne une diminution lorsque la consommation d’antibiotiques est exprimée en DDD pour 1 000 admissions. Inversement, un raccourcissement de la durée de séjour (soit moins de journées d’hospitalisation et donc un dénominateur plus petit) peut provoquer une tendance à la hausse lorsque l’utilisation des antibiotiques est exprimée en DDD pour 1 000 journées d’hospitalisation. Même si les chiffres actuels donnent une bonne estimation de l’utilisation des antibiotiques au sein des hôpitaux belges, une analyse plus approfondie est nécessaire.
La plateforme en ligne du ESAC-NET permet également de comparer notre consommation d’antibiotiques à celle des pays voisins[4]. Avec 1,4 DDD pour 1 000 habitants par jour (DID) en 2021, la Belgique se situe en dessous de la moyenne européenne (1,5 DID) et de la France (1,7 DID). Les hôpitaux belges ont réduit de 17 % l’utilisation absolue des antibactériens pendant la période 2012-2021, la diminution la plus importante ayant eu lieu entre 2019 et 2020. Malgré cette baisse, le comportement prescripteur dans les hôpitaux belges est toujours plus élevé que dans les hôpitaux néerlandais (0,7 DID en 2021).
L’utilisation d’antibiotiques à large spectre en Belgique représentait, en 2021, 31 % de l’utilisation globale des antibiotiques dans le secteur hospitalier. Néanmoins, ce pourcentage varie fortement d’un hôpital à l’autre. Il est important de poursuivre l’engagement en faveur d’une prescription responsable des antibiotiques, sur la base de guidelines. Ceci garantit une utilisation rigoureuse des antibiotiques à large spectre pour les cas complexes. L’infectiologue joue un rôle crucial à cet égard.
En savoir plus ? Consultez le rapport BELMAP : https://www.health.belgium.be/fr/node/42731
Prévention des infections
Le respect de l’hygiène des mains par les prestataires de soins est considéré comme le principal facteur dans la prévention de la transmission entre les patients des infections liées aux soins. Depuis 2005, le SPF Santé publique organise des campagnes sur l’hygiène des mains dans les hôpitaux belges, en collaboration avec Sciensano, pour sensibiliser le personnel, les patients et les visiteurs aux bonnes pratiques et promouvoir la désinfection des mains.
Entre 2005 et 2019 inclus, nous observons toujours une incidence claire de la campagne sur le respect des règles d’hygiène des mains. De plus, une tendance à la hausse est observée au fil du temps.
En 2021, la 9e campagne sur l’hygiène des mains a été lancée. Aucune mesure n’a été effectuée avant cette campagne. Après la campagne, on a constaté que dans 80,4 % des situations analysées, les règles en matière d’hygiène des mains ont été respectées.
Evolution du suivi des directives en ce qui concerne l’hygiène des mains (%)
La neuvième campagne était axée sur l’amélioration de l’observance pour les indications suivantes :
- hygiène des mains dans le cadre d’un contact veineux/artériel (79,3 % après la campagne en 2021 contre 80 % en 2019) ;
- hygiène des mains dans le cadre d’un contact avec un site urinaire (82,7 % après la campagne en 2021 contre 87,9 % en 2019).
À l’instar des campagnes précédentes, les infirmiers et infirmières ont obtenu les meilleurs résultats après la campagne (87 %) par rapport aux autres prestataires de soins.
Vous souhaitez en savoir plus sur les résultats ? https://www.health.belgium.be/sites/default/files/sciensano_resultats_9e_campagne_nationale_hdm_2020-2021_version1.0.pdf
Vous voulez en savoir plus ? https://www.health.belgium.be/fr/sante/prenez-soin-de-vous/influences-de-lenvironnement/hygiene-des-mains
Vous voulez en savoir plus ? www.noso-info.be
Hospital Outbreak Support Teams (HOST)
Le SPF Santé publique a lancé les Hospital Outbreak Support Teams (HOST) en tant que projets-pilotes, dans l’optique de renforcer les équipes IPC (Infection Prevention & control) et AMS (Antimicrobial Stewardship) des hôpitaux. En outre, grâce à ces équipes, le SPF entend accroître la disponibilité de l’expertise IPC et AMS pour les maisons de repos (et de soins) et pour les acteurs de première ligne.
Les projets-pilotes HOST s’articulent autour deux axes complémentaires :
- une approche locorégionale qui se concentre sur le partage des moyens et la collaboration entre les hôpitaux au sein d’un réseau locorégional ;
- une approche transversale impliquant un transfert de connaissances entre tous les partenaires concernés.
Nombre de projets HOST par région
« 24 projets-pilotes HOST ont été lancés en 2021 et 2022 en Belgique. »
24 projets-pilotes HOST ont été lancés en 2021 et 2022 dont 4 en Région de Bruxelles-Capitale, 12 en Région flamande et 8 en Région wallonne, sur la base d’une proposition de projet soumise et approuvée. Au sein des réseaux hospitaliers régionaux, un hôpital coordinateur a été désigné et a signé une convention avec le SPF Santé publique.
Les réseaux hospitaliers ont mis sur pied des équipes HOST rassemblant des experts en maladies infectieuses, microbiologie médicale, pharmacie clinique ainsi que prévention et contrôle des infections.
Les activités de 2022 et ultérieures sont analysées sur la base de rapports narratifs d’état d’avancement concernant les sujets suivants :
- élaboration de directives IPC/AMS, instruments et procédures au niveau local ;
- enseignement et formation ;
- surveillance, monitoring et feed-back ;
- mise en œuvre de stratégies multimodales visant une amélioration de l’IPC et de l’AMS.
La surveillance a fait l’objet d’une attention particulière. En 2022, un budget de 120 000 € a été alloué par réseau pour améliorer la surveillance épidémiologique élargie, l’analyse et le feed-back des données sur l’utilisation antimicrobienne et les soins de santé en lien avec les infections dans les réseaux hospitaliers participants.
L’intégration des équipes HOST dans les structures IPC et AMS existantes s’accompagne de défis, mais s’améliore au fil du temps grâce à l’implication d’acteurs essentiels au sein des hôpitaux, aux discussions menées au sein des plateformes régionales et nationales ainsi qu’aux efforts fournis pour améliorer l’interopérabilité des banques de données IPC, AMS et AMR au sein du réseau.
Un concept important est l’enrichissement mutuel par les expériences et leçons apprises des différents projets HOST. Une journée d’intervision a été organisée à cet égard en octobre 2022. À l’occasion de cet évènement, plusieurs projets en cours des équipes HOST ont été présentés, les succès, échecs et enseignements ont été partagés. L’approche par étapes permet aux équipes de se développer et de progresser dans le paysage complexe et la pluralité de réalités en matière d’IPC et AMS au niveau de nos soins de santé. De telles journées d’intervision seront aussi organisées en 2023 et 2024.
En savoir plus ? https://organesdeconcertation.sante.belgique.be/fr/projet-pilote-hospital-outbreak-support-teams-host
[1] Source: https://www.ecdc.europa.eu/en/about-us/networks/disease-networks-and-laboratory-networks/ears-net-data
[2] Source: https://www.healthstat.be/#/main
[3] Les antibactériens à usage systémique ont été sélectionnés via l’ATC-code J01. Seule la consommation au sein des hôpitaux belges aigus, à l’exclusion des services psychiatriques et hospitalisations de jour, a été prise en considération.
[4] https://www.ecdc.europa.eu/en/antimicrobial-consumption/surveillance-and-disease-data/database
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Le programme Pay for Performance (P4P) a été lancé en 2018 pour les hôpitaux généraux dans le cadre de la réforme du financement des hôpitaux. Ce programme vise à récompenser financièrement les hôpitaux qui obtiennent de bons résultats sur un ensemble d’indicateurs de structure, de processus et de résultats à l’échelle de l’hôpital et liés à des pathologies. Ces indicateurs sont notamment l’obtention d’un certificat d’accréditation ISQua et l’application d’un système de gestion de la sécurité des patients. L’accent a également été mis sur des indicateurs oncologiques, comme la transmission correcte et exhaustive de données relatives à l’état clinique et pathologique de tumeurs, et sur des indicateurs de mortalité. Ces dernières années, les expériences des patients ont fait l’objet d’une attention plus marquée. Les hôpitaux perçoivent un incitant financier calculé à partir des résultats obtenus par rapport aux indicateurs et à l’activité justifiée (= nombre de lits justifiés).
L’indicateur de qualité accréditation ISQua (International Society for Quality in Healthcare) fait partie du programme P4P depuis début 2018. Dans le cadre d’une accréditation ISQua, l’hôpital est évalué par une organisation externe indépendante au niveau de la qualité et de la sécurité des soins prodigués aux patients. L’obtention d’un certificat d’accréditation requiert beaucoup d’efforts de la part de l’hôpital.
Les hôpitaux sont financièrement récompensés dans le cadre du P4P, à la fois pour l’obtention d’un certificat d’accréditation ISQua et pour le trajet de préparation à une accréditation à l’échelle de l’hôpital.
Évolution du pourcentage d’hôpitaux par phase d’accréditation
« Le nombre d’hôpitaux sans accréditation ISQua passe de 17 à 39 au cours de la période de 2018 à 2022. »
Dans le programme P4P de 2018, 46 hôpitaux ont reçu l’accréditation ISQua. En 2020, ils étaient 65. À partir de 2021, une diminution notable a cependant été observée. De plus en plus d’hôpitaux (flamands) choisissent de ne pas renouveler leur accréditation : 4 entre 2020 et 2021, 15 entre 2021 et 2022, soit presque quatre fois plus. Entre 2020 et 2021, seul un hôpital à Bruxelles a décidé de ne plus participer à l’accréditation ISQua. En Wallonie aucun hôpital n’a mis fin à son accréditation ISQua. Au contraire, le nombre d’hôpitaux wallons accrédités ISQua a augmenté, passant de 4 en 2018 à 13 en 2022.
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Le programme Healthcare Quality & Outcomes (HCQO) de l’OCDE vise à établir des comparaisons internationales en matière de qualité des soins de santé. Des indicateurs sont développés et rapportés à cette fin.
Ce programme analyse notamment les admissions hospitalières dans le cadre des quatre maladies chroniques les plus fréquentes : l’asthme, les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC), les maladies cardiaques congestives et le diabète. Pour ces affections, un système de soins de première ligne performant permet d’éviter des hospitalisations coûteuses et non justifiées[1].
Nous comparons ci-dessous le nombre d’hospitalisations pour les maladies cardiaques congestives et le diabète dans certains pays européens[2].
Le nombre d’admissions pour 100 000 habitants donne une indication du fonctionnement du système de soins de santé de première ligne. Nous observons une forte variation entre les pays européens.
Nombre de séjours hospitaliers pour insuffisance cardiaque congestive pour 100 000 habitants (2019 ou dernière année disponible)
Nombre de séjours hospitaliers liés au diabète pour 100 000 habitants (2019 ou dernière année disponible)
[1]OECD (2020), Realising the Potential of Primary Health Care, OECD Health Policy Studies, OECD Publishing, Paris, https://doi. org/10.1787/a92adee4-en.
[2]Source: OECD, Health Statistics 2022
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Qu’est-ce que l’imagerie médicale ?
Le terme « imagerie médicale » est un nom collectif désignant l’ensemble des techniques utilisées pour visualiser le corps par l’image. Dans les hôpitaux, l’imagerie médicale est utilisée à des fins diagnostiques, pour dépister précocement les maladies, en assurer le suivi thérapeutique, encadrer des interventions médicales et évaluer l'efficacité des traitements.
On distingue les appareils suivants pour l’imagerie médicale lourde : CT, IRM, SPECT-CT et PET. Ces techniques ont toutes leurs forces et leurs faiblesses. Il n’existe donc pas de technique applicable à toutes les situations de soins. Ce qui constitue une bonne technique d’imagerie pour une pathologie donnée ne l’est pas toujours pour une autre.
Nombre d’appareils pour imagerie médicale lourde (01/01/2023)
En savoir plus ? https://www.health.belgium.be/fr/publications-imagerie-medicale
Utilisation de l’imagerie médicale en Belgique et en Europe
L’imagerie médicale a permis d’énormes avancées en médecine moderne et joue un rôle de plus en plus important dans notre système de soins de santé. Cependant, toute médaille a son revers : l’utilisation fréquente de techniques telles que la tomodensitométrie entraîne aussi une exposition accrue aux rayonnements ionisants. En comparant le nombre moyen d’examens pour 1 000 habitants dans les pays de l’UE, on s’aperçoit que notre pays est un gros consommateur de CT-scans[1].
En 2019, l’utilisation des CT-scans était environ 40 % plus élevée en Autriche, en France, au Luxembourg et en Belgique que que la moyenne des pays européens. Pour les IRM, le nombre d’examens pour 1 000 habitants dans notre pays (98) était sensiblement plus faible qu’en France (123), en Autriche (148) et en Allemagne (150).
Nombre d’examens CT-scans et IRM pour 1 000 habitants en Europe en 2019
Actions visant à améliorer l’utilisation de l’imagerie médicale
Afin de mieux utiliser l’imagerie médicale, notre SPF lance plusieurs actions destinées à la fois aux médecins et au grand public.
Ainsi, l’INAMI, le SPF Santé publique et la Belgian Medical Imaging Platform (BELMIP) collaborent au projet « Prescription Search Support for Radiology » (PSSR). L’objectif de ce projet est d’intégrer des règles de décision fondées sur des données probantes (evidence-based) dans l’environnement de prescription électronique afin d‘aider de manière conviviale les médecins à décider si un examen radiologique est nécessaire et, le cas échéant, quelle technique d’imagerie est la plus à même d’aider le patient. Le déploiement de ce projet débutera à la fin de 2025.
Le citoyen est également informé des situations où un scan est inutile. Les cas de maux de dos en sont un exemple. Les CT-scans du bas du dos sont encore trop souvent prescrits alors qu’ils ne sont pas toujours indiqués, ce qui contribue à élever la charge de radiation pour la population et pèse lourdement sur le budget des soins de santé.
Par la campagne « Pas de rayons sans réflexion », nous voulons dissuader les citoyens de faire pression sur le médecin pour qu’il prescrive un examen lorsqu’ils ont mal au dos. De nombreux patients pensent en effet que si un examen n’est pas prescrit, leur plainte est susceptible de ne pas être bien examinée, voire n’est pas prise au sérieux. Ceci aboutit à des examens superflus. La demande du patient découle de son anxiété. Il importe dès lors qu’il sache que même sans imagerie médicale, il est possible d’élaborer un plan d’approche basé sur ce qui aide vraiment, à savoir rester en mouvement. Dans des cas exceptionnels où un examen radiologique est tout de même indiqué, le médecin inscrira toujours cet examen dans le cadre d’un plan de prise en charge plus large. D’où le slogan de la campagne : « Pas de rayons sans réflexion ».
En savoir plus ? Surfez sur www.pasderayonssansreflexion.be ou informez-vous auprès de votre médecin généraliste ou spécialiste.
[1]Source: OESO, Health Statistics 2022; Eurostat Database
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Un dossier patient informatisé (DPI) est un dossier longitudinal regroupant des informations sur l’état de santé d’un patient, complété après un contact avec des acteurs du secteur de la santé. Idéalement, le dossier contient des données de tous les cliniciens impliqués dans les soins d’un patient.
Depuis de nombreuses années, le gouvernement belge reconnaît la nécessité de déployer à grande échelle les DPI pour pouvoir partager aisément les informations entre prestataires de soins et organisations de soins. Un plan d’action « eSanté » belge a été lancé il y a quelques années. L’un des points d’action porte sur le déploiement des DPI au sein des hôpitaux.
Pour en savoir plus sur le plan d’action eSanté : https://www.ehealth.fgov.be/fr/page/plan-d-action-esante-2022-2024
L’objectif est de parvenir à un DPI intégré dans lequel :
- des messages entre systèmes sont échangés ;
- différentes fonctions sont implémentées dans un seul système intégré.
Dans tous les cas, les fonctionnalités de base doivent être intégrées et les données doivent être saisies et gérées selon le principe de la source d’origine (original source principle). Autrement dit, les informations ne sont pas dupliquées et sont collectées à la source d’origine.
Le graphique ci-dessous donne un aperçu des fonctionnalités de base et de leur degré d’implémentation en décembre 2022 au sein des hôpitaux généraux.
Déploiement des fonctionnalités de base dans les hôpitaux généraux (%)
En outre, la transformation vers une organisation qui tienne davantage compte des données est cruciale pour permettre des solutions innovantes basées sur l’aide à la décision clinique, le machine learning et l’intelligence artificielle.
Pour favoriser le déploiement des DPI, un programme de stimulation financière a été élaboré. Plusieurs « Belgian Meaningful Use Criteria » (BMUC) y ont été définis en concertation avec les hôpitaux. En juillet 2022, 57 millions € ont été répartis entre les hôpitaux généraux. Le budget a été octroyé en fonction du niveau d’utilisation des différentes fonctionnalités dans le DPI.
L’extraction, la collecte et la conversion des données en informations précieuses restent à bien des égards un processus long et manuel. Ceci est dû à divers obstacles rencontrés lors de l’échange de données entre systèmes d’information de divers fournisseurs. L’interopérabilité est notamment importante car, dans la pratique, les patients font souvent appel à plusieurs prestataires de soins au cours de leur trajet de soins et l’échange d’informations avec d’autres prestataires de soins est crucial pour un traitement optimal.
Le graphique ci-dessous montre la part relative des différents fournisseurs de logiciels « DPI » en fonction de la taille des hôpitaux[1]. Zorgi et Nexuzhealth sont pour l’instant les plus grands fournisseurs, approvisionnant en logiciels les deux tiers du marché.
Part des fournisseurs de logiciels des DPI pondérée en fonction de la taille de l’hôpital
[1]La taille des hôpitaux est déterminée grâce au nombre de lits agréés.