Le personnel infirmier et les autres professionnels de la santé ont été soumis à forte pression depuis le début de la pandémie de COVID-19. Il y avait un risque de pénurie de personnel pour administrer les soins infirmiers en raison de l’afflux continu de patients COVID-19.
C’est pourquoi il a été décidé que certaines activités infirmières pouvaient être exercées par des personnes qui ne sont pas légalement autorisées à le faire, par exemple des étudiants, des dentistes, des sage-femmes… Il s’agissait d’une mesure exceptionnelle et temporaire pendant la pandémie de COVID-19. Ces activités ne pouvaient être exercées que dans des conditions strictes et légales[1]. Par exemple, les activités ne pouvaient se dérouler que sous la supervision d’un infirmier- coordinateur, des formations devaient être suivies… De cette manière, la continuité, la qualité et la sécurité des soins infirmiers étaient garanties autant que possible.
Certaines de ces mesures exceptionnelles ont été prolongées jusqu’au 1er juillet 2022 par la loi de décembre 2021[2], qui limite les mesures aux conditions relatives à des services spécifiques (notamment les tests sur les patients et l’administration des vaccins).
[1]Loi du 4/11/2020 portant diverses mesures sociales suite à la pandémie de COVID-19
[2]Loi du 23 décembre 2021 modifiant la loi du 4 novembre 2020 portant diverses mesures sociales suite à la pandémie de COVID-19