Un centre intermédiaire de soins constitue un « lien » (une étape) entre l’hôpital et le retour à une vie autonome[1].. Ces centres ont été créés pour garantir la disponibilité d’une capacité suffisante dans les hôpitaux. Les centres de soins intermédiaires ont soutenu ldes patients chez qui le COVID-19 a été détecté. Les patients de ces centres :
- avaient précédemment été hospitalisés ;
- ou avaient été précédemment examinés dans un centre de tri et de prélèvement ou dans un service d’urgence où il a été décidé que l’admission à l’hôpital n’était pas nécessaire.
Il s’agissait toutefois soit de patients qui, lors de leur retour dans leur milieu de vie habituel, étaient incapables de respecter les règles strictes d’isolement, d’hygiène et d’éloignement par rapport à des personnes à haut risque. Soit de patients qui présentaient encore un besoin de soins spécifiques. Pour ces raisons, ils pouvaient être admis dans un centre intermédiaire de soins pour y séjourner jusqu’à trois semaines. Ils pouvaient y passer leur convalescence et recevoir les soins et l’aide nécessaires avant de rentrer chez eux.
Les centres de soins intermédiaires disposaient de médecins (généralistes), d’infirmières et d’aide-soignants, financés par l’INAMI. Les entités fédérées étaient chargées de fournir le soutien supplémentaire nécessaire. À cette fin, ces centres ont développé des partenariats avec les services sociaux des communes ou le service de travail social de diverses mutuelles.
Au cours de la période du 2 avril 2020 au 30 mai 2021, un total de 18 structures de soins intermédiaires ont été ouvertes. Ces 18 structures ont accueilli 605 patients (476 en Flandre et 129 en Wallonie). Le fonctionnement était différent en termes d’ouverture et de fréquentation. Certains centres n’ont traité que 4 ou 5 patients alors qu’un autre en a accueilli 123. L’activité des centres s’est concentrée sur deux périodes : d’avril à mai 2020 et de novembre 2020 à mai 2021.
[1] Source : Arrêté royal du 13 mai 2020 n° 20 portant des mesures temporaires dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 et visant à assurer la continuité des soins en matière d’assurance obligatoire soins de santé.