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NOMBRE DE PATIENTS COVID-19 DANS LES HÔPITAUX GÉNÉRAUX

Le nombre de séjours hospitaliers de patients COVID-19 a été le plus élevé au cours des première et deuxième vagues. Pendant le pic des vagues suivantes, on a admis en moyenne deux fois moins de patients en soins non intensifs par rapport à la deuxième vague et un tiers de patients en moins en soins intensifs. Les admissions en soins intensifs sont nettement moins nombreuses au cours de la 5e vague. Plusieurs facteurs ont eu un impact sur le nombre d’admissions à l’hôpital : notamment la vaccination, une meilleure connaissance et une plus grande expérience du traitement chez les prestataires de soins de santé, ce qui a permis de raccourcir les séjours à l’hôpital, une mutation différente du virus, une meilleure organisation des soins primaires…

NOMBRE DE PATIENTS HOSPITALISÉS INFECTÉS PAR LE COVID-19[1]

TAUX D’OCCUPATION DES LITS PRÉVUS POUR LES PATIENTS COVID-19 DANS LES HÔPITAUX GÉNÉRAUX

Le graphique ci-dessous montre le taux d’occupation des lits prévus en soins intensifs et non intensifs pour les patients COVID-19 en soins intensifs et non intensifs. Pendant le pic des vagues 1 et 2, le taux d’occupation est pour les deux types de lits, autour de 65 % et 85 % respectivement. Cette situation change lors des vagues 3 et 4 où les taux d’occupation des lits en soins intensifs sont nettement plus élevés, entre 86 % et 91 %, que ceux des lits en soins non intensifs. En vague 5, on observe la situation inverse où le taux d’occupation des lits en soins non intensifs, avec un pic de 83 %, est plus élevé que celui des lits en soins intensifs (pic de 67 %). Cette tendance se poursuit au cours des vagues suivantes, avec un pic en octobre 2022 de 71 % pour les lits en soins non intensifs et de 30 % pour les lits en soins intensifs.

TAUX D'OCCUPATION DES LITS EXPRIME EN POURCENTAGE DU NOMBRE TOTAL DE LITS DISPONIBLES[2]

Les graphiques ci-dessous montrent le nombre de lits disponibles en soins intensifs et non intensifs pour les patients COVID-19 ainsi que le nombre de patients COVID-19 admis à l’hôpital. Ici, on peut clairement observer que lors des deux premières vagues, un nombre significativement plus important de lits étaient réservés aux COVID-19 que lors des vagues suivantes. Pour mieux comprendre ces chiffres, il faut tenir compte du fait que le gouvernement fédéral a élaboré un plan de dispersion qui définit un système de réduction des lits (voir plus haut). Ce modèle a permis d’informer les hôpitaux du nombre de lits qu’ils devaient mettre à disposition des patients COVID-19, compte tenu de la situation du moment. Lors de la première vague, ce modèle n’était pas encore disponible. Les soins non essentiels ont été totalement arrêtés et les lits restants ont été réservés aux patients COVID-19. Cela explique le taux d’occupation moins élevé au cours de cette période. On était alors dans la période initiale de la pandémie, où les connaissances et l’expérience concernant le virus SARS-CoV-2 étaient limitées et pendant laquelle le virus a frappé durement notre pays et les pays voisins. Lors des vagues suivantes, on a tenté de trouver un équilibre entre la dispensation de soins réguliers et la capacité à faire face à l’afflux de patients COVID-19. En outre, lors des dernières vagues, le nombre de lits disponibles a diminué en raison de la défection du personnel due, entre autres, à une charge de travail constante et élevée et aux infections.

NOMBRE DE LITS PRÉVUS POUR LES PATIENTS COVID-19 EN LITS DE SOINS NON INTENSIFS

NOMBRE DE LITS PRÉVUS POUR LES PATIENTS COVID-19 EN LITS DE SOINS INTENSIFS

PROFIL DU PATIENT COVID-19[3]

En 2020, 1,2 % de tous les séjours (c’est-à-dire les hospitalisations classiques, les hospitalisations de jour et les contacts ambulatoires avec le service des urgences) ont concerné un patient COVID-19.

NOMBRE DE SEJOURS DE PATIENTS AVEC ET SANS INFECTION AU COVID-19 EN 2020

Âge et sexe

En comparant les caractéristiques des séjours des patients COVID-19 avec les séjours des patients non-COVID-19 en 2020 et les séjours de la période de 2016 à 2019, on constate que le nombre d’hommes et de femmes hospitalisés est similaire.

En outre, 79,9 % des patients hospitalisés pour une infection par le COVID-19 en 2020 étaient âgés de 50 ans ou plus. Cela contraste fortement avec l’âge des patients sans infection par le COVID-19 en 2020 (52,0 %) et l’âge des patients de la période de 2016 à 2019 (49,5 %).

 

Dans les groupes d’âge 40-79 ans, les hommes atteints d’une infection au COVID-19 ont été plus nombreux que les femmes à être hospitalisés en 2020. Nous constatons également que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être hospitalisées dans la tranche d’âge de 20 à 39 ans ainsi que dans la tranche d’âge de 80 ans et plus. Le nombre plus élevé de femmes dans le premier groupe peut s’expliquer en partie par le fait que c’est l’âge auquel elles tombent généralement enceintes. L’infection légère au COVID-19 dans ce cas a peut-être été détectée lorsque la femme a été admise en raison de son accouchement[4]. D’autre part, il est possible que ces femmes aient été admises par précaution en cas d’infection par le COVID-19 pendant la grossesse. Dans la tranche d’âge à partir de 80 ans, le nombre plus élevé de femmes hospitalisées s’explique par le fait que la population féminine est plus nombreuse dans cette tranche d’âge.

NOMBRE DE SEJOURS DE PATIENTS COVID-19 PAR SEXE ET PAR AGE EN 2020

Durée de séjour

La durée médiane de séjour[5] augmente avec l’âge du patient, de 2 jours chez les 0-9 ans à 12 jours chez les 80 ans et plus.

DURÉE MÉDIANE DE SÉJOUR PAR TRANCHE D’ÂGE

Comorbidité

Mortalité dans les hôpitaux généraux

17 % de tous les patients chez qui une infection au COVID-19 a été diagnostiquée sont morts à l’hôpital en 2020.

Le pourcentage de décès est plus élevé lorsque les personnes ont été admises à l’hôpital à partir d’un centre de soins résidentiels (35,9 % contre 14,5 %).

POURCENTAGE DE DÉCÈS À L’HÔPITAL SELON QUE LE PATIENT A SÉJOURNÉ OU NON DANS UNE MAISON DE SOINS RÉSIDENTIELS AVANT SON SÉJOUR À L’HÔPITAL

PROFIL DU PATIENT COVID-19 EN SOINS INTENSIFS

En 2020, 17,1 % des patients hospitalisés pour une infection par le COVID-19 ont été admis dans une unité de soins intensifs.

NOMBRE DE SEJOURS DE PATIENTS COVID-19 EN SOINS (NON) INTENSIFS

Âge et sexe

64,5 % de tous les patients atteints d’une infection par le COVID-19 admis dans les unités de soins intensifs étaient des hommes.

POURCENTAGE DE SEJOURS EN SOINS (NON) INTENSIFS PAR SEXE PARMI LES PATIENTS DE COVID-19

Soins intensifs Soins non intensifs

85 % de tous les séjours de patients atteints d’une infection par le COVID-19 dans un service de soins intensifs concernaient des patients âgés de 50 à 89 ans.

NOMBRE DE SÉJOURS EN SOINS INTENSIFS PAR ÂGE CHEZ LES PATIENTS COVID-19

Durée de séjour

DURÉE MÉDIANE DU SÉJOUR
EN SOINS (NON) INTENSIFS
CHEZ LES PATIENTS COVID-19

Le séjour hospitalier total médian en 2020 était de 15 jours si le patient COVID-19 était admis dans une unité de soins intensifs. Pour les patients hospitalisés dans une unité de soins réguliers, la durée médiane de séjour était d’une semaine.

 

Mortalité dans les hôpitaux généraux

Un tiers des patients COVID-19 admis dans une unité de soins intensifs sont morts à l’hôpital en 2020. Les patients COVID-19 qui n’ont pas été admis dans une unité de soins intensifs sont décédés dans seu-lement 13,7 % des cas.

POURCENTAGE DE DÉCÈS CHEZ LES PATIENTS COVID-19 EN SOINS (NON) INTENSIFS

[1]Source : Sciensano

[2]Source : Sciensano en ICMS

[3]Source: RHM, Data et Information stratégique, SPF SPSCAE. Au moment de la publication, nos services ne disposent que des données 2020 pour établir un profil du patient COVID. Tous les patients chez qui une infection au COVID a été détectée ou suspectée sont inclus dans les chiffres, quel que soit le motif d’admission. Il est également possible qu’un patient qui a été transféré dans un autre hôpital au cours de son séjour ait été compté deux fois dans les chiffres.

[4]On ne peut pas savoir si la personne a été hospitalisée en raison d’une infection au COVID-19 ou pour une autre pathologie et que l’infection au COVID-19 a été détectée par le biais d’un contrôle obligatoire à l’admission.

[5]Il a été choisi de montrer la médiane parce que cette statistique est moins affectée par les valeurs extrêmes que la moyenne. La médiane est la valeur qui se situe exactement au milieu d’un ensemble de données lorsque vous placez les valeurs de bas en haut. Il s’agit d’une mesure centrale qui sépare les 50 % de valeurs les plus basses des 50 % les plus hautes.